samedi 5 avril 2008

Citation du jour ...

Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.
(Robert Sheckley)

Dans "La Gueule du loup" ...


La Gueule du loup de Didier Tronchet
Tout a commencé dans un club de rencontres speed dating, le Love Club, un nom pareil, ça se passe de commentaire. C'est ici que Jacky découvre l'immensité de sa solitude sexuelle. C'est là que François fait la connaissance d'Iléna. 'Jusqu'où iriez-vous par amour ?', demande-t-elle. 'Jusqu'au bout', répond-il. Jusqu'au bout, vraiment ? Les ennuis peuvent commencer. Ce qui au départ n'était qu'un jeu somme toute bon enfant se mue peu à peu en une entreprise angoissante, dans laquelle François s'englue inexorablement, avec la complicité douteuse de Jacky. L'implacable Iléna, preste et tirant les ficelles avec un art consommé, conduit ainsi son troupeau de dupes... Mais dans quel but ?

Image du jour ...

Citation du jour ...

Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible.
(Antoine de Saint-Exupéry)

mardi 1 avril 2008

Musique de ma nuit ...

Interprète : Dionysos
Titre : Cunnilingus Mon Amour !
Album: La Mécanique Du Coeur

Mon hamster se prénomme cunnilingus
Et croyez le ou non
Mais ce gus à tendance à se prendre pour un homme
Je me demande comment il s'y prend
Qui viennent lui chuchoter
Cunnilingus mon amour

Elles s'éprennent de lui
Ça ne le surprend pas
Et elles se lèvent la nuit
Pour se faire parfumer
Entre leurs jolis doigts

Ah ce qu'il adore se pendre à ses barreaux
Pour faire croire qu'il est vraiment
Le grand roi des pectoraux

Le problème c'est qu'il voudrait qu'on l'aime
Comme s'il était vraiment un homme
A qui on chuchoterais
Cunnilingus mon amour

Elles se foutent de lui
Ça ne le surprend pas
Quand il danse la nuit
Comme s'il jouait sa vie
Entre leurs jolis doigts

Une nuit moi j'ai trop forcé la dose de parfum pour cunnilingus
Qui se prend de plus en plus pour un homme

Il se mit à lécher tout son corps
Pour se laver car vous savez
On est jamais trop coquet

Il se mit à danser
Ça ne nous surprend pas
Comme un grand possédé
Mais hélas ?
Son corps alcoolisé
S'est fracassé contre les barreaux de sa cage

Beaucoup de sang coulait de ses yeux
Et de son doux pelage encore tout bien parfumé
Une performance jamais égalée
Pas même par Elvis Presley
Michael Jackson peut aller se rhabiller
Va te rhabiller Michael!

Oh aie aie aie aie aie

Mon hamster se prénommait Cunnilingus
Et croyez le ou non
Mais ce gus se prenait vraiment pour un homme

Le Flamand n’existe pas,ou peut être quand même…

Le chanteur Arno, la chanteuse Axelle Red, le directeur d’opéra Gérard Mortier, le créateur de mode Dries Van Noten. Ils sont tous des Flamands pure souche, dont les noms ne sont pas inconnus à Paris. Des citoyens du monde, artistiquement ouverts et curieux de tout. Mais pourquoi dois-je dès lors me battre à chaque fois, à Paris, contre des présupposés disant que les Flamands sont renfermés sur eux-mêmes, un petit peuple méfiant, avec une préférence affichée pour les images d’extrême droite ? L’extrême droite obtient en effet des scores électoraux aux alentours des 20 %, c’est exact. Mais le score de Jean-Marie Le Pen à l’avant-dernière présidentielle est-il si loin ? Jörg Haider ne vit-il plus en Autriche ? Forza Italia ne signifie-t-elle plus rien en Italie ? Geert Wilders n’atteint-il pas le même score aux Pays-Bas ? Le populisme n’est pas typiquement flamand, c’est un phénomène européen. Les Flamands ne sont pas majoritairement d’extrême droite, mais la majorité d’entre eux entretiennent par contre effectivement un complexe d’infériorité.

Bien que la Belgique existe depuis près de deux cents ans et que les Flamands en forment la majorité numérique, leur langue n’a été acceptée que tout récemment. Durant la Première Guerre mondiale, les soldats flamands du front étaient envoyés à la mort par des officiers francophones dont ils ne comprenaient pas les ordres. Ce traumatisme est toujours présent. Ce n’est que depuis 1919 que les Flamands peuvent utiliser leur propre langue dans l’enseignement universitaire, mais il a fallu quelques décennies avant que le Flamand ne puisse faire carrière dans sa propre langue, dans la fonction publique ou dans la magistrature. Il y a vingt ans, les clients des boutiques de luxe de l’avenue Louise à Bruxelles étaient servis uniquement en français. Mais aujourd’hui, il n’y a presque plus que des clients flamands qui disposent de moyens suffisants pour pouvoir s’offrir des créations d’Armani et de Dior. Pour simple raison de survie économique, le personnel de ces magasins a dû tout récemment apprendre le néerlandais. Le combat flamand n’est pas seulement nationaliste, il est aussi un mouvement d’émancipation sociale. Jusqu’aux années 50, les Flamands étaient les citoyens de seconde zone de ce pays. C’était aussi logique : quasi toute l’économie et le développement provenaient du sud du pays, où étaient concentrés les charbonnages, l’industrie métallurgique et verrière du Borinage qui contribuait à la prospérité belge. La Flandre était alors une terre agricole, morte et exsangue. Des dizaines de milliers de Flamands sont partis, en vélo ou en train, vers la Wallonie pour y travailler en gagnant leur vie à des salaires de misère. C’était le Germinal de Zola, en pire. Au cours des cinquante dernières années, le vent a tourné. L’industrie lourde wallonne n’a pas survécu à la globalisation de l’économie mondiale, et le Borinage est aujourd’hui une des régions les plus pauvres d’Europe, avec des taux de chômage atteignant les 20 % voire, dans certains cas, les 30 %.

Ce sous-développement socio-économique explique tout, dirait Karl Marx. Et il aurait raison pour une fois. Une scission de la Belgique et l’arrêt de la solidarité signifieraient une baisse d’environ 10 % du pouvoir d’achat du Wallon moyen, selon les calculs d’économistes. La Flandre, qui n’a connu la fin de la pauvreté que depuis une génération et qui baigne aujourd’hui dans la prospérité, a une peur panique de perdre à nouveau cette nouvelle richesse. La région est tombée dans la culture du «contentement» : ce n’est pas le besoin de davantage de bien-être qui prime, mais la crainte de perdre à nouveau ce bien-être nouvellement acquis. D’où le repli sur soi du Flamand peureux dans son petit village qu’il a construit de ses propres mains avec les pierres de la ferme familiale de ses grands-parents ; il se méfie de ses voisins francophones qui, d’après lui, coûtent trop chers en solidarité, et il pense que tout cela s’arrangera quand il sera «chez lui».

Ce complexe d’infériorité est profondément ancré : durant des siècles, la Flandre a toujours été occupée. C’est ce qui explique le côté anarchiste des Flamands, qui se méfient de toute forme d’autorité et dont la volonté de payer le moins d’impôts possible est érigée en sport national. De même, parce qu’ils ont toujours dû se battre par rapport à une bourgeoisie majoritairement francophone, la nouvelle génération de Flamands est paniquée quand des francophones réclament le droit de parler français sur leur territoire. Les Flamands sont toujours des paysans dans leur état de pensée, des Flandriens qui continuent à travailler dur et avec obstination contre le «vent du plat pays». Ce n’est qu’avec la dernière génération que l’on a vu s’y ajouter quelques nouveaux citadins flamands, plus ouverts et moins méfiants vis-à-vis du monde qui les entoure. Si vous respectez cette mentalité flamande, vous ne rencontrerez que des gens plus chaleureux, charmants et amicaux, hospitaliers, profiteurs de la vie avec de meilleurs restaurants étoilés qu’en France. Mais si vous touchez à cette mentalité flamande, à ce si précieux bien-être acquis au prix de durs sacrifices et durant tant de temps, alors le lion flamand se montrera obstiné, étriqué et de mauvaise foi.



(Yves Desmet rédacteur en chef politique de De Morgen).

Image du jour ...

Objet du jour ...


Après la ceinture coquine, voici une réponse à "Comment avoir le plus beau sourire ?".
Grâce à l'artiste Ben : dans ce duo de brosses à dents "Embrasse-moi" et "Keep smiling" (garde le sourire) chacun y trouvera son bonheur. Mais à qui appartient ce charmant sourire devant la glace ce matin ? euuuuh à vous ?
Son prix avoisine les 15 euros. Qui veux changer de brosse ?

Citation du jour ...

Chaque coup de colère est un coup de vieux, chaque sourire est un coup de jeune.
(Proverbe chinois)

lundi 31 mars 2008

Film du jour ...


Mon film coup de coeur aujourd'hui c'est "Pénélope" avec Christina Ricci, James McAvoy, Catherine O'Hara, Reese Witherspoon. Ce long-métrage est de Mark Palansky qui a travaillé en tant qu'assistant réalisateur sur Amityville et The Island. Le synopsis est plutôt simple : Une sorcière a jeté un sort sur la première fille qui nait dans la famille Wilhern : Pénélope. Pour y échapper, elle devra épouser un garçon issu de la noblesse. Pénélope est une romantique. Elle décide de fuir loin de sa famille et d'affronter le Monde. Elle découvrira que le mauvais sort, il faut l'ignorer et s'accepter telle qu'elle est, pour peut être trouver un jour le grand amour et réaliser une quête de soi.

Musique de ma nuit ...

Interprète : Dionysos Ft. Olivia Ruiz
Titre : Tais Toi Mon Coeur

Pour moi c'est l'heure de foutre à la poubelle
Mon cœur en bois et pour de bon,
C'est le crane serti d'étincelles
Que je viens donner ma démission.

Allez les oiseaux de mon corps,
Fermez vos belles gueules à passion
Les accidents d'amour à la pelle
Ne m'ont pas toujours donné raison


Refrain :
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Oh, tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Moi j’connais seulement celui qui s’emballe


Je me fabrique un cœur de pierre
Pour devenir un grand garçon
Celui dont tu serais fier
Et pourrais tenir une maison

Mais un beau jour comme ca tu te leve
Avec une idée à la con
Fouiller souvenirs et les rêves
Dans la poubelle à passion


Refrain :
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Oh, tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Moi j’connais seulement celui qui s’emballe


J’ai des fissures
Dans mes chaussures
C’est à coups sur
Mon cœur de pierre
Qui me fait des tremblements de terre
Tais-toi mon cœur

Tais-toi mon cœur, mon cœur c’est toi
Je croyais que tu t’été tué et elle
Ne se souviendras pas de toi
D’ailleurs c’est pas la peine
De se briser comme ca
Tu vas encore lui faire peur
Oh tais-toi mon cœur, tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Ecoutes moi. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Ecoutes moi. _ Je ne te reconnais pas
Oh, tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas
Oh, tais-toi mon cœur. _ Je ne te reconnais pas, Je ne te reconnais pas

Image du jour ...

Citation du jour ...

L'amour ne meurt jamais de besoin, mais souvent d'indigestion.
(Ninon de Lenclos)